C'est pour la deuxième fois une retouche qui me sert de prétexte à la pose. J'avais envie de me grimer, jouer un personnage, expérimenter quelque chose en maquillage et en coiffure (deux choses que je commence à apprécier de plus en plus). Et puis la construction de la cape est un peu laborieuse, donc j'avais envie de faire un article plus facile.
Je n'aimais pas le décolleté de cette robe, de ce fait je ne la portais jamais. Le voici :
Je le trouvais tombant, pas féminin, enfin pas pertinent. C'a été un peu complexe mais j'en suis venue à bout, je lui ai préféré un large décolleté carré.
Je me suis bien prise au jeu, et ça m'a permis d'étrenner mes plumes et mes gants trouvés au vide grenier, où je m'étais aussi procuré le lainage qui m'a servi de doublure à la cape.
"C'est pas mal, tu veux pas essayer avec la plume derrière maintenant ?" " Ben non, derrière c'est pour les indiens !"
Constance Party
----------------------------------------COUTURE, RETOUCHES, CREATIONS-------
mercredi 8 septembre 2010
jeudi 2 septembre 2010
Article couture.
Voilà, je voulais donner un aperçu de ce que peut représenter le processus d'une création... Je me suis attelée cette fois-ci à un travail pas si simple. J'ai trouvé comment utiliser mon lainage. J'ai acheté de la polaire crème pour l'utiliser avec (j'aurai pu acheter un autre lainage, mais neuf, le prix m'a vite refroidie).
Donc, je tente de me faire une cape. J'ai hâte d'avoir terminé, aujourd'hui j'en suis au point où on a une bonne idée de ce que ça va donner, on sent qu'on est proche de la fin, on exulte.... Alors qu' il reste le double voire le triple de travail en finitions (et on se fait avoir à chaque fois). Voilà ce que ça donne aujourd'hui :
Mai, pour en arriver là, il faut du temps... Tout d'abord dessiner les pièces sur le tissu. C'est très long, et il s'agit de ne pas se tromper. Donc il faut calculer, et avoir un petit compas dans l'oeil est le bienvenu.
Puis, confectionner un col, ce qui nécessite de dessiner encore une fois. Pour ce qui est de la forme du col/épaules, j'ai pris les mesures de cette petite veste...
... et ça a donné ça :
Il s'agit ensuite d'épingler ou de faire un bâti pour assembler les pièces (un fil épais grossièrement cousu sur lequel on pourra piquer).
C'est à ce moment là que je me suis rendu compte que j'avais fait un mauvais calcul et que je n'avais pas considéré la largeur des épaules, j'ai donc rajouté deux pièces à mes pans. Assez gavant...
C'est quand je me suis mise à vouloir associer la doublure que j'ai repris espoir : le tissu est vraiment sympa, et de plus sa dimension correspondait parfaitement à l'envergure de ma cape (espoir réalisé, car si j'avais du le découper pour pouvoir tout couvrir...).
Piqûres donc, assemblages, renforts, assemblage du col ( je m'y suis repris à deux fois et ça m'a énervée), découpe sur le bas de la cape pour lui donner la forme à peu près finale que l'on voit sur la première photo.
Et pour donner une idée du travail que représente les finitions...
Initialement je n'avais fait qu'une couture pour assembler les pièces, sauf que : il restait du tissu qui pendouillait sur les côtés et ça se voyait par transparence. Donc : surpiqûres à 5 mm du trait de chaque côté, puis coupe très précise (attention à ne pas faire de trou). Rien que ça, ça prend une bonne heure.
Aujourd'hui, il ne me reste PLUS (!) qu'à :
- arrêter le tissu partout (c'est à dire faire des revers et ça, c'est pas des moindre)
- faire mes boutonnières et poser mes boutons (il faudrait déjà que je les trouve...)
- essayer de corriger les défauts que je vois, partout : le col est trop grand, il y a une couture en biais sur le devant de la cape et c'est moche, peut être remettre une couche de polaire parce qu'on voit les carreaux par transparence... Mais là, je rêve un peu, en fait il faudrait tout reprendre depuis le début.
Au fait, merci pour vos commentaires, c'est très agréable de se sentir soutenue ! J'espère être à la hauteur et pouvoir continuer à vous montrer mes créations. N'hésitez surtout pas à me faire des remarques, ou à me contacter si vous désirez passer une commande. Merci encore.
Donc, je tente de me faire une cape. J'ai hâte d'avoir terminé, aujourd'hui j'en suis au point où on a une bonne idée de ce que ça va donner, on sent qu'on est proche de la fin, on exulte.... Alors qu' il reste le double voire le triple de travail en finitions (et on se fait avoir à chaque fois). Voilà ce que ça donne aujourd'hui :
Mai, pour en arriver là, il faut du temps... Tout d'abord dessiner les pièces sur le tissu. C'est très long, et il s'agit de ne pas se tromper. Donc il faut calculer, et avoir un petit compas dans l'oeil est le bienvenu.
Puis, confectionner un col, ce qui nécessite de dessiner encore une fois. Pour ce qui est de la forme du col/épaules, j'ai pris les mesures de cette petite veste...
... et ça a donné ça :
Il s'agit ensuite d'épingler ou de faire un bâti pour assembler les pièces (un fil épais grossièrement cousu sur lequel on pourra piquer).
C'est à ce moment là que je me suis rendu compte que j'avais fait un mauvais calcul et que je n'avais pas considéré la largeur des épaules, j'ai donc rajouté deux pièces à mes pans. Assez gavant...
C'est quand je me suis mise à vouloir associer la doublure que j'ai repris espoir : le tissu est vraiment sympa, et de plus sa dimension correspondait parfaitement à l'envergure de ma cape (espoir réalisé, car si j'avais du le découper pour pouvoir tout couvrir...).
Piqûres donc, assemblages, renforts, assemblage du col ( je m'y suis repris à deux fois et ça m'a énervée), découpe sur le bas de la cape pour lui donner la forme à peu près finale que l'on voit sur la première photo.
Et pour donner une idée du travail que représente les finitions...
Initialement je n'avais fait qu'une couture pour assembler les pièces, sauf que : il restait du tissu qui pendouillait sur les côtés et ça se voyait par transparence. Donc : surpiqûres à 5 mm du trait de chaque côté, puis coupe très précise (attention à ne pas faire de trou). Rien que ça, ça prend une bonne heure.
Aujourd'hui, il ne me reste PLUS (!) qu'à :
- arrêter le tissu partout (c'est à dire faire des revers et ça, c'est pas des moindre)
- faire mes boutonnières et poser mes boutons (il faudrait déjà que je les trouve...)
- essayer de corriger les défauts que je vois, partout : le col est trop grand, il y a une couture en biais sur le devant de la cape et c'est moche, peut être remettre une couche de polaire parce qu'on voit les carreaux par transparence... Mais là, je rêve un peu, en fait il faudrait tout reprendre depuis le début.
Au fait, merci pour vos commentaires, c'est très agréable de se sentir soutenue ! J'espère être à la hauteur et pouvoir continuer à vous montrer mes créations. N'hésitez surtout pas à me faire des remarques, ou à me contacter si vous désirez passer une commande. Merci encore.
dimanche 29 août 2010
Petit haut.
Voici ma dernière création. Il s'agit d'un petit haut, tissu coton acheté à la grande braderie Emmaüs, galon rouge à l'Emmaüs de Blois (Emmaüs et les vide-grenier, le bon plan de toute apprentie-couturière peu fortunée), la fermeture Eclair est neuve et vient de la mercerie du marché Saint-Pierre (et elle m'a couté un bras en comparaison avec le reste, 7 euros quoi).
Quand j'ai vu le tissu, j'ai eu l'idée d'un vêtement d'allure assez géométrique mais aussi féminin, de jouer avec les formes et les textures (arrondi des manches et du dos à côté de l'aspect très grossier voire industriel de la fermeture Eclair). Le galon rouge c'est presque un hasard, le vêtement était posé à coté de ma poche à ruban et je me suis dit que les deux couleurs allaient bien ensemble. Ca détonne un peu, mais je trouve que ça apporte un plus esthétique. Le seul souci, c'est que la pose de galon est toujours complexe (le haut + pose de la fermeture m'a pris un bon après-midi, le galon à lui seul presque deux). En fait, ça n'est pas très bien terminé (mais ça, je ne le montre pas sur les photos), alors que le reste est quasiment parfait. C'est sincère, car j'ai le sentiment d'avoir réellement progressé.
Concernant l'effet de style coiffure et maquillage, je me suis dit en fait (une fois le vêtement terminé, ça n'était pas un but en soi) qu'il avait presque un côté japonais. J'ai voulu le mettre en scène et accentuer cet effet.
Mises en situation :
- Ballade impulsive sur les coups de 4h du matin (maman pardon si tu me lis, oui je devrais dormir à cette heure-ci) sur l'île Saint-Louis...
Et pause photo, bien contente de pouvoir profiter de Paris vide de monde la nuit. C'était sans compter l'avis de la fille complètement ivre qui est venue nous prodiguer ses conseils... "Nan mais tu vois jpense que de te faire prendre en photo là, ben c'est vachement plus intéressant comme concept si t'as une personne extérieure qui visionne le truc, pis t'as autre rapport avec le point de vue extérieur qu'est pas le même tu vois, sinon moi j'aime bien faire des photos dans les cimetières". Ah ouai...
Julien, j'anticipe : oui c'est un peu flou, mais faire des photos de nuit sans flash et sans pied c'est méga dur =).
Quand j'ai vu le tissu, j'ai eu l'idée d'un vêtement d'allure assez géométrique mais aussi féminin, de jouer avec les formes et les textures (arrondi des manches et du dos à côté de l'aspect très grossier voire industriel de la fermeture Eclair). Le galon rouge c'est presque un hasard, le vêtement était posé à coté de ma poche à ruban et je me suis dit que les deux couleurs allaient bien ensemble. Ca détonne un peu, mais je trouve que ça apporte un plus esthétique. Le seul souci, c'est que la pose de galon est toujours complexe (le haut + pose de la fermeture m'a pris un bon après-midi, le galon à lui seul presque deux). En fait, ça n'est pas très bien terminé (mais ça, je ne le montre pas sur les photos), alors que le reste est quasiment parfait. C'est sincère, car j'ai le sentiment d'avoir réellement progressé.
Concernant l'effet de style coiffure et maquillage, je me suis dit en fait (une fois le vêtement terminé, ça n'était pas un but en soi) qu'il avait presque un côté japonais. J'ai voulu le mettre en scène et accentuer cet effet.
Mises en situation :
- Ballade impulsive sur les coups de 4h du matin (maman pardon si tu me lis, oui je devrais dormir à cette heure-ci) sur l'île Saint-Louis...
Et pause photo, bien contente de pouvoir profiter de Paris vide de monde la nuit. C'était sans compter l'avis de la fille complètement ivre qui est venue nous prodiguer ses conseils... "Nan mais tu vois jpense que de te faire prendre en photo là, ben c'est vachement plus intéressant comme concept si t'as une personne extérieure qui visionne le truc, pis t'as autre rapport avec le point de vue extérieur qu'est pas le même tu vois, sinon moi j'aime bien faire des photos dans les cimetières". Ah ouai...
Julien, j'anticipe : oui c'est un peu flou, mais faire des photos de nuit sans flash et sans pied c'est méga dur =).
lundi 23 août 2010
" C'est quoi ta couleur préférée ? ". "C'est le rose. Gros bisous. EMMA"
Alors voilà, je voulais concevoir quelque chose pour Emma, ma petite nièce de trois ans et demi. J'avais en tête une robe (trapèze parce que c'est plus facile) avec quelques détails.
J'ai eu un petit problème quant au modèle lui même : pas facile de caler du rose dans une robe automne/hiver. J'ai donc choisi de parsemer le vichy en quelques touches, en le mariant avec du blanc. Pour lui donner un aspect plus hiver, j'ai doublé partout. J'espère avoir obtenu le résultat désiré : une robette portable sans cérémonie (bon je suis d'accord, elle n'ira pas crapahuter dans les bois avec ça) avec les couleurs désirée par la demoiselle, qui fasse un peu princesse mais pas trop. Et j'espère qu'elle plaira autant aux parents qu'à la fille !
Et sinon, ce week-end je suis allée faire un vide-grenier, j'en ai récupéré des trésors de mercerie et couture pour trois fois rien.
Dont trois fermetures Eclair, des ensembles de petits boutons... (dont ceux cousus sur les épaules de la robe)
Et un magnifique tissu lainé, hyper doux et qui a l'air très chaud. Je ne sais pas encore trop quoi en faire, probablement une jupe pour cette hiver ? Ou une écharpe ? Un gilet sans manche ?
Ce qui est sûr, c'est que je compte très prochainement m'initier à l'art du pli...
PS : J'espère pouvoir à terme vous montrer ma muse dans sa robe.
Libellés :
La Coudraye,
robe fillette,
rose,
vide-grenier
vendredi 13 août 2010
Déclinaisons. Jupa, jupa, jupam, jupae, jupae, jupa.
Bonjour. Veuillez m'excuser pour le manque de netteté de certaines photos : j'ai de plus en plus de mal à faire une mise au point correcte (ce sont mes yeux qui me font défaut) et de plus le mode sans flash tolère très mal le flou de bougé.
Je voulais présenter ma dernière vraie création : une jupe. J'ai trouvé le tissu au marché Saint-Pierre, le pauvre rouillait dans les stands soldés. En fait il est magique et collait parfaitement à l'idée que je me faisais de la matière nécessaire : rigide, mais relativement souple, brillante mais pas tape-à-l'oeil. En fait, ça ressemble à du tissu de costume pour hommes, satiné.
Concernant la forme de la jupe, j'ai comme à mon habitude pas utilisé de patron (en fait j'aimerai bien, mais j'ai peur que ça me gave rapidement, et puis c'est cher et je suis radine). Et j'avais pas envie de m'embêter non plus, donc : la jupe est composée d'une unique pièce, que l'on accroche devant au moyen de scratchs habilement dissimulés (hum hum, et si j'avais su, j'aurais fait autrement, le scratch s'est révélé être une vraie galère).
Je voulais quelque chose de court car j'ai des jambes si courtes que sinon on ne les voit plus, et de rond parce ça me va bien. Je voulais que cette jupe évoque la sensualité tout en brouillant les pistes avec un tissu plus sérieux et sophistiqué. Que je puisse la porter au bureau quand j'en aurai fini de vendre des croissants, mais aussi pour être sexy si je veux.
Et donc, j'ai voulu proposer différents scénarios de port de la jupe-portefeuille-aux-multiples-facettes. Je pense qu'il faudrait que je lui trouve un nom plus court.
Je voulais présenter ma dernière vraie création : une jupe. J'ai trouvé le tissu au marché Saint-Pierre, le pauvre rouillait dans les stands soldés. En fait il est magique et collait parfaitement à l'idée que je me faisais de la matière nécessaire : rigide, mais relativement souple, brillante mais pas tape-à-l'oeil. En fait, ça ressemble à du tissu de costume pour hommes, satiné.
Concernant la forme de la jupe, j'ai comme à mon habitude pas utilisé de patron (en fait j'aimerai bien, mais j'ai peur que ça me gave rapidement, et puis c'est cher et je suis radine). Et j'avais pas envie de m'embêter non plus, donc : la jupe est composée d'une unique pièce, que l'on accroche devant au moyen de scratchs habilement dissimulés (hum hum, et si j'avais su, j'aurais fait autrement, le scratch s'est révélé être une vraie galère).
Je voulais quelque chose de court car j'ai des jambes si courtes que sinon on ne les voit plus, et de rond parce ça me va bien. Je voulais que cette jupe évoque la sensualité tout en brouillant les pistes avec un tissu plus sérieux et sophistiqué. Que je puisse la porter au bureau quand j'en aurai fini de vendre des croissants, mais aussi pour être sexy si je veux.
Et donc, j'ai voulu proposer différents scénarios de port de la jupe-portefeuille-aux-multiples-facettes. Je pense qu'il faudrait que je lui trouve un nom plus court.
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